Le concept reste celui d’un crossover (qui représente au passage 40% des ventes de la marque à lui tout seul) compétent car équipé d’un flat-four (4-cylindres à plat de type boxer) au centre de gravité très bas, entrainant en permanence une transmission intégrale aux 4 roues via une boîte e-CVT Lineartronic dont on souhaite… pourtant sa disparation depuis longtemps. Comme précédemment, le 2 litres atmo est équipé d’une hybridation légère composée d’un moteur électrique de 16,7 ch/12,3 kW alimenté par une petite batterie de 0,6 kWh. Autrement dit, les évolutions 100% électriques restent impossibles, le moteur électrique étant là pour donner un petit coup de boost au thermique à bas et moyen régime et pallier ainsi le manque de couple criant de ce moteur un peu amorphe. Qui plus est, sa puissance est descendue de 150 à 136 ch pour gagner quelques grammes de CO2 (de 180 g/km pour le XV, on passe ici à 174, ce qui reste toutefois élevé). D’une répartition avant arrière du couple de 50/50% initialement, cette nouvelle génération passe à 60/40% tandis que les réglages de suspension et le mode d’ancrage des sièges avant (redessinés eux aussi) permettent, parait-il, de réduire de 44% le balancement de la tête lors du passage sur les irrégularités, améliorant au passage le confort des occupants. Les nouveaux réglages de suspension soignent de manière significative le filtrage et le maintien de caisse, malgré une garde au sol généreuse de 22 cm.