Bmw Serie 7

Contrairement à d’autres constructeurs automobiles, BMW a fait le choix de ne pas développer une gamme à part entière pour ses véhicules électriques à l’exception de son iX. Résultat, un X3 ressemble comme deux goûtes d’eau à un iX3, une Série 4 à une i4 et la nouvelle Série 7 à sa jumelle électrique, l’i7. Toutes deux affichent 5,39 m de long, 1,95 m de large, 1,54 m de haut et un look pour le moins ostentatoire à l’image de leur gigantesque calandre aux contours illuminés. Qu’aime ou pas, cette énorme Bavaroise ne passe en tous cas pas inaperçue.

Cette question, il faut la reformuler. Ce qu’il convient de se demander, c’est de savoir si opter pour un Diesel dans la Série 7 est plutôt une habitude ou une tradition. La nuance est importante. Dans le cas d’une habitude, il s’agit d’un choix qui se répète par facilité. Pas forcément car il s’avère meilleur en soi. Une tradition par contre, c’est quelque chose d’ancré plus profondément. Et qui fait sens. Dans le cas de la 740d, le 3 litres Diesel fait depuis des générations office de mesure dans l’exorbitance, de retenue dans les bacchanales. Contrairement aux hypercars, il reste au niveau des berlines de luxe de la place pour le compromis. Du moins tant que les économies de carburant (et de CO2 par conséquent) ne se font pas au détriment du luxe et du confort. Évidemment, en suivant ce raisonnement, on peut se dire qu’une i7 coûte encore moins cher à l’usage, qu’elle n’émet pas du tout de CO2 et que le silence offert est un luxe additionnel. Bref, la 740d a-t-elle encore une raison d’être?

BMW fait un très grand bon en avant avec la dernière génération de Série 7, qui porte son développement à des sommets inconnus de ses ancêtres. De quoi en faire le meilleur atout d’un agent très spécial.