Renault

Lors de la première présentation du nouveau Renault Scénic électrique, Gilles Vidal, patron du design du Losange, nous avait confié qu’une voiture électrique sans calandre lui évoquait "un visage qui n’aurait pas de lèvres". D’où le travail pour personnifier l’avant de l’ex-monospace vedette de Renault. Sur le parking d’essai, faisant face à ce nouveau Scénic devenu 100% électrique et à la silhouette rabaissée (-8 cm), on n’a pas l’impression qu’il est là pour rigoler. Mais après trois heures d’affilée au volant de Scenic en version chic -finition Iconic-, déjà puissante (220 ch et 300 Nm) et armée d’une généreuse batterie de 83 kWh, on a bien le sourire.

Afin de proposer la future Twingo électrique à moins de 20 000 €, Renault va la produire avec Smart, comme ce fut le cas pour la génération actuelle, et compte réinventer ses processus industriels. Cette concurrente de la Citroën ë-C3 est attendue à l’horizon 2026.

A vouloir couper l’herbe sous les roues du nouveau Peugeot 3008, le grand SUV coupé de Renault a peut-être dévoilé prématurément ses atours, en juin dernier, soit trois mois avant son comparse sochalien. Depuis le Rafale se fait cruellement désirer alors que sa commercialisation n’interviendra, au mieux, qu’au printemps 2024.

Normalement prévu pour le début d’année 2024, le restylage du Renault Captur a finalement été retardé. Le Losange ne s’en cache pas, le premier semestre de l’an prochain sera déjà bien occupé par les lancements commerciaux de deux nouveautés très importantes : le Scénic électrique ainsi que la nouvelle R5, elle aussi électrique. Le petit SUV attendra donc sagement son tour pour bénéficier de cette toilette de mi-carrière que l’on sait importante, lui qui de toute façon se porte plutôt bien. Sans suivre la tendance générale du marché depuis le début de l’année (+ 15 %), ses ventes sont en hausse par rapport au même exercice 2022. Il faut dire que même s’il date de 2019, le Captur n’a rien perdu de ses talents. Nombreuses sont encore les raisons de craquer pour lui. Et L’AM de vous aider à y voir plus clair dans un catalogue fourni et qui n’a pas la même cohérence que pour d’autres modèles.

L’Espace V avait bien adopté quelques gimmicks des SUV tout en simplifiant sa modularité, mais il n’y a plus aucune ambiguïté sur cet Espace VI. Le légendaire profil de TGV a cédé la place à une silhouette clairement bicorps et des surfaces vitrées encore réduites. Le nouveau venu aurait pu – dû ? – s’appeler Grand Austral sans que personne y trouve à redire : visuellement et techniquement, l’Espace VI est au remplaçant du Kadjar ce que le Peugeot 5008 est au 3008, c’est-à-dire une version longue (4,72 m, soit 21 cm de plus, dont 7 cm en empattement et 14 cm en porte-à-faux arrière), disponible en 5 ou 7 places (sans supplément). Il aurait aussi pu s’appeler Koleos mais entre les débats gonado-étymologiques de haut vol qui ont accablé ce grand SUV et le fait que vous aviez comme nous oublié son existence, on peut comprendre que le marketing Renault ait préféré recycler un nom plus emblématique.