Ds DS3 génération
Ds DS3 génération

DS 3, concentré de luxe à la française

Les petits SUV pullulent sur le marché, mais la plupart ont l’accent populaire. La DS 3 se veut plus maniérée. Lancée en 2019 (elle se nommait alors Crossback) et restylée pour le millésime 2023, elle se pose en rivale directe de l’Audi Q2 sur le marché encore très fermé des petits SUV B.C.B.G.. En attendant le Lexus LBX, le Mini Countryman fait aussi partie des concurrents, bien qu’il soit un peu plus grand. Par contre, BMW et Mercedes sont toujours absents sur ce segment.

DS3 (2026)

On ne change pas une équipe qui gagne. Cette maxime a fait ses preuves n’en déplaise à la marque premium tricolore DS qui, au moment de remplacer la DS3, en 2019, a cédé aux sirènes du SUV urbain. Cette silhouette haute sur pattes qui a le vent poupe sur l’ensemble des marchés de la planète devait, en théorie, plaire au plus grand nombre.

DS 3 E-Tense

Ne dites plus DS 3 Crossback, dites DS 3. Pour son restylage, la plus petite des DS abandonne son suffixe, à l’instar de la DS 7. Mais pas son regard à la Droopy, désormais associé à des feux de jours « Light Veil » aux coins du bouclier. Et… c’est à peu près tout. Les chromes se raréfient mais l’on retrouve l’étrange aileron de requin inversé sur le montant central, référence à la première DS 3 (née Citroën DS3) que le modèle actuel a bien du mal à remplacer dans les cœurs et les classements de ventes.

Future DS3 (2026) : adieu SUV

Au fil des ans, l'industrie automobile a appris à vivre avec la vague submersive déclenchée par les SUV, assistant avec fatalisme au remplacement des berlines par ces véhicules surélevées... voire parfois mal élevées. Aucun constructeur généraliste n'a échappé à cette mue, et ce n'est pas demain la veille qu'on assistera à un rétropédalage

DS 3 BlueHdi 130 (2023) : le dernier diesel

Le SUV chic de DS a profité de son récent restylage pour réduire son offre de motorisations. Si la marque française met l’accent sur la version électrique, E-Tense, elle n’abandonne pas (encore) le diesel. Essai de la version BlueHdi 130.

DS 3 PureTech 130 auto

Changer de nom n'est pas chose commune pur un restylage. C'est pourtant ce qu'a fait le petit DS 3, même si la fin de l'appellation Crossback ne résoudra pas forcément tous les problèmes.

DS3 E-Tense (2023)

L’argumentaire du « nouveau » DS 3 débute comme celui d’un restylage ordinaire : optiques avant 100 % à LED réaménagés en leur sein, signature lumineuse à double filament, calandre à pans coupés, chrome remplacé par du noir autour des feux arrière et, à bord, un bel écran tactile de 10,3 pouces au lieu de 7. Des détails enrobés de tarifs en hausse ? Non, en baisse, mais synonymes de suppressions d’équipements comme détaillé plus bas au chapitre des prix. Quant aux fiches techniques, elles n’évoluent guère en version thermique avec la reconduction des offres PureTech 100 BVM, PureTech 130 EAT8 et même BlueHDi 130 EAT8.

À bord du petit SUV DS3 restylé

A l'inverse du DS7 restylé, les évolutions esthétiques sont plus légères et se concentrent sur la partie avant. On remarque l'intérieur des projecteurs redessiné ainsi que l'apparition de nouveaux feux diurnes en adéquation avec ceux de la DS4. Les designers auraient pu oeuvré davantage mais le constructeur n'a pas souhaité investir dans un restylage d'envergure.

DS 3 restylée

La forme des optiques ne change pas mais les boucliers deviennent plus saillants. Ces boucliers arborent de nouveaux bandeaux à LED sous les optiques dont le style s'inspire de ceux des DS 4 et DS 7. L'intérieur n’évolue que par petites touches. L'habitacle profite toujours de finitions haut de gamme, avec une planche de bord recouverte de cuirs et plusieurs options de personnalisation dans la gamme. La principale évolution concerne le système d'info-divertissement qui profite d'un système d'exploitation plus récent. La voiture reçoit à son tour l’assistant vocal « Iris » inauguré par la DS 4.

Essai DS 3 CROSSBACK E-TENSE

En remplaçant la DS 3, cette seconde génération devient DS 3 Crossback et grandit un peu, à 4,12 m de longueur. Un peu plus long que ses jumelles techniques du groupe, restées citadines au profil bas. Un petit SUV qui favorise le style, sans différenciation dans cette version « E-Tense » avec les motorisations thermiques également à l’affiche. Les prestations d’accueil sont plus réduites que dans un Peugeot e-2008 - plus long et doté d’un profil plus carré - pour une habitabilité et un usage associé se rapprochant davantage d’une citadine telle que l’e-208.

Essai DS 3 Crossback PureTech 100

Test et avis sur le suv de la marque premium DS qui tente de se démarquer face a la concurrence de l'Audi Q2 et de la Mini Countryman par l'Automobile magazine