Ds DS7

Entre une hybride rechargeable traction de 225 ch et la "sportive" mouture 4x4 de 360 ch, cette version E-Tense 300 également à transmission intégrale tente de viser juste en offrant à la fois de bonnes performances et un comportement routier serein en toutes circonstances. Reste à savoir si elle représente un compromis judicieux et une bonne alternative face meilleurs SUV prémiums branchés…

Le DS 7 plafonnait jusqu’à présent à 300 ch dans sa version hybride rechargeable mais à l’occasion de son restylage, il a hérité d’une inédite variante E-Tense 4×4 360. Cette dernière reprend la mécanique des DS 9 E-Tense 4×4 360 et Peugeot 508 PSE : un 4 cylindres 1.6 turbo de 200 ch sur le train avant, un moteur électrique de 110 ch dans la boîte et un de 113 ch sur l’essieu arrière (alimentés par une batterie 14,2 kWh), pour 360 ch et 520 Nm cumulés.

Pour son restylage, le DS 7 ne s’est pas seulement offert un brin de toilette. Les versions hybrides rechargeables ont également changé de batterie au profit d’un élément de plus grande capacité.

L'appellation Crossback est passé de mode chez DS sur les SUV - même la DS 3 y renonce. Celui qui fut, en 2017, la première DS non badgée Citroën s'appelle désormais sobrement DS 7. Une façon de souligner que le SUV français est arrivé à maturité, lui qui profite d'une solide mise à jour, aussi bien sur le plan esthétique que technique. Le plus spectaculaire, derrière son nouveau regard, ce sont les “light veil”.

Vous trouviez le DS 7 un peu tendre en dépit de ses versions hybrides rechargeables de 225 et 300 ch ? Nous aussi. La marque de luxe était, il est vrai, dans son rôle : proposer du raffinement et du confort à toute épreuve pour percer dans le premium. Cette double promesse énoncée en 2017 lors du lancement du DS 7 Crossback est reconduite pour les nouvelles versions restylées. Celles-ci profitent d’une face avant plus statutaire arborant une calandre élargie, de nouveaux projecteurs Pixel LED et une signature lumineuse à dix griffes. Le volet de coffre légèrement redessiné et le nouveau graphisme des feux arrière font aussi leur effet. On note d’ailleurs à l’arrière l’inscription en relief DS Automobiles car le DS 7 perd au passage l’appellation Crossback, que presque personne ne prononçait.

Le DS 7 Crossback n’est plus, vive le DS 7 ! Derrière ce nom se cache toujours le grand SUV du constructeur tricolore. A la différence qu’il a changé de look et s’est offert quelques nouveautés. Parmi les changements notables, citons le lancement d’une nouvelle motorisation hybride rechargeable.Jusque-ici cantonné à 300 ch, le modèle peut désormais profiter d’une cavalerie de 360 équidés toujours avec 4 roues motrices, comme sur la DS 9. Les futurs acheteurs de cette version ne profiteront pas seulement de performances accrues. Les ingénieurs DS Performance ont aussi mis leur grain de sel pour lui offrir un comportement plus sportif.

Si l’offre moteur du DS 7 n’est pas chamboulée (diesel HDi 130 et hybride rechargeable 225 et 300 ch), elle se voit coiffer d’une version E-tense 4 x 4 de 360 ch, semblable à celle d'une DS9. Elle vise à conforter l’image de DS sur les marchés où la puissance fait encore vendre, Allemagne entre autres. Mais, en France, ce DS 7 Plug-in qui revendique le 0 à 100 km/h en 5,6 s s’avère dépourvu de malus malgré son tonus et tentera certains. D’autant que sa finition DS Perfomance lui est exclusive (chrome noir, jantes de 21 pouces ...). Voies élargies et freins renforcés n’empêchent pas de conserver la très efficace et prévenante suspension qui lit la route via une caméra.